À la charnière du XVIIIᵉ et du XIXᵉ siècle, le romantisme s’est imposé comme un courant artistique incontournable, bouleversant profondément la vision de la nature dans la peinture. Plus qu’un simple décor, la nature s’érige alors en protagoniste, révélant la sensibilité, le mystère et la puissance de l’âme humaine. Les peintres romantiques célèbrent la grandeur des paysages, explorent la magnificence des éléments, et invitent le spectateur à s’abandonner à un émerveillement quasi spirituel. La nature, tour à tour sublime, menaçante ou bienveillante, devient le miroir des émotions intérieures et un symbole d’infini. Dans cet univers bouleversé, les artistes insufflent une force nouvelle à leur art, en quête d’absolu et de liberté.